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Le sénateur Teva Rohfritsch a fait adopter sa proposition de loi organique visant à modifier le statut de la Polynésie française pour mieux répondre aux besoins des habitants.

Objectif : lever un verrou institutionnel

Actuellement, les communes polynésiennes ne peuvent intervenir dans certains domaines (soutien aux agriculteurs, artisans, protection de l’environnement…) qu’avec une habilitation du Pays, selon un mécanisme complexe et rarement utilisé (3 fois en 20 ans).

Cette situation freine l’action des Tavana (maire), pourtant en première ligne pour faire face aux urgences du quotidien dans des îles souvent isolées.

Une réponse pragmatique : Le texte propose de supprimer l’obligation préalable d’une loi du Pays pour que les communes puissent intervenir dans les domaines d’action listés. Il s’agit de mettre le droit en conformité avec la réalité, tout en respectant les compétences du Pays et de l’État.

Un large soutien :

  • 47 maires sur 48 soutiennent cette évolution.
  • Le texte a été adopté à l’unanimité par la commission des institutions de l’Assemblée de Polynésie française.
  • Il a été enrichi par la commission des Lois au Sénat, notamment pour renforcer le dialogue entre les collectivités.

Une reconnaissance attendue : « Nos Tavana agissent déjà, sans filet ni moyens. Il est temps de leur donner un cadre légal clair pour servir leurs populations.» Teva  Rohfritsch, sénateur de la Polynésie française.